Décidément c'est n'importe quoi ce blog ! Des articles sur Bayrou, de l'anti sarkosysme primaire ... A peine orienté tout ça. Surtout que j'ai été très déçu de Bayrou depuis l'an dernier. Et l'ouverture opportuniste engagée par Sarko ne me rassure pas outre mesure du bien fondé de la démarche, mis en regard des tactiques politiciennes. Seul Attali a su tirer profit de la manoeuvre en annonçant en grandes pompes des mesures impossibles à mettre en oeuvre.
Bref on reparlera de politique dans un petit moment, après la coupe d'Europe de foot par exemple.
Donc je vais supprimer des labels sur la politique, pour en ajouter un sur le sport, qui fait un peu plus partie de ma préoccupation quotidienne.
Ma mission de consulting touchant à sa fin, enfin, et bien que ce soit interdit, je peux réalimenter le blog avec des choses pertinentes.
Prenez la piscine par exemple. Celle du Plessis est située dans une zone d'activité plutôt froide, isolée et peu engageante. Pourtant, à 3,90€ l'entrée (hors résident du Plessis), on trouve entre midi et deux des cadres qui travaillent dans le coin, et viennent pour améliorer leur dos. Et aujourd'hui on trouvait aussi, pour leur cours d'aquagym, les joueurs du Stade français. La piscine de Boulogne devait leur être impossible, pourtant plus proche de la porte de St Cloud. Ils se sont donc rabattus dans le petit bassin de 1,35 de profondeur du Plessis, proche Clamart. Comme quoi même les stars du rugby se rabattent sur ce qu'ils peuvent trouver dans leur emploi du temps comme disponibilité.
C'est qu'il y a encore des rencontres pour le bouclier à gagner ... Cela n'et pas passé inaperçu, les nageurs du midi se prêtant au jeu de "je sais qui c'est celui-là", de façon très peu discrète. Discrétion de plus loupée de par le photographe qui les suivait.
A cela s'ajoute le bilou des lignes d'eau, celui qui ne lit pas le panneau, qui est pourtant clair : "Nagez à droite". Car le bilou de la javel n'a pas compris cela. Le bilou de la javel nage le crawl, ce qui le fait aller environ deux fois et demi plus vite que moi, ce qui n'est pas un exploit. De plus il porte des palmes, donc pas de quoi s'ennorgueillir de ses exploits.
Longueur n° 37 (je compte mes longueurs, je sais ça peut paraitre ridicule). C'est mon orteil gauche de pied qui m'a donné l'alerte : un nageur grande vitesse s'apprête à me dépasser. Malgré la buée sur mes lunettes, je peux a peine voir que devant une baleine avec une planche arrivait en sens inverse. Dilemne : comment va faire le bilou ?
Réponse : il s'impose et file droit en creusant une troisième ligne au milieu de la ligne déjà étroite. A cela s'ajoute les éclats d'eau et les coups à son passage. Si tu te reconnais, je te maudis.
Longueur n° 41 : je le retrouve de nouveau derrière moi. Cette fois-ci, en me convainquant que je dois m'imposer aussi malgré ma faible inertie liquide, j'arme le coup de pied, et à la prochaine brasse (je nage la brasse, j'ai oublié de le préciser), je le butte. J'ai senti un coup sur je pense une main ou un poignet, mais surtout ne pas s'arrêter. Le bilou avait entrepris sa tentative de dépassement sans visibilité de nouveau, lui non plus ne s'arrête pas.
Pour les longueurs restantes, je me suis finalement résigné, mais je n'ai pas pour autant cédé. D'ailleurs au final, j'ai bien nagé, fier de moi. J'ai même nagé plus vite que d'habitude, la stimulation sans doute .... Satisfaction renforcée par le fait qu'à la longueur 68 (l'avant dernière), le bilou a fait relaxe en passant à la brasse, et telle ne fut pas ma surprise à me voir le rattraper. A la dernière longueur il était sur le dos : je l'ai dépassé moi aussi. Ultime revanche !
C'est là que la sirène a retenti pour annoncer la fermeture. Juste le temps de se rhabiller, et déjeuner pour retourner à ce qu'on peut appeler le travail. Et de constater que les rugbymen sont gentlemen puisqu'ils n'ont finalement pas utilisé le grand bassin, pour laisser les honnêtes citoyens qui les supportent nager tranquillement.
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